29 nov. 2023
Les artistes algériens en quête de modernité, de l’entre-deux-guerres à l’après-guerre
Paris, France
L'École des modernités
Anissa Bouayed est historienne et auteure de travaux sur les questions sociales et culturelles de l’Algérie à l’époque coloniale et postcoloniale. Elle a notamment écrit L’art et l’Algérie insurgée, Alger, ENAG, 2005. Le noir et le bleu, un rêve méditerranéen, codirection avec Thierry Fabre, Mucem/Textuel, 2013 et L’Algérie pour mémoire. Témoignages autour de La Question d’Henri Alleg, codirection avec Amina Far, ed Images plurielles, 2022.
Par ailleurs, elle a été commissaire d’expositions à Alger (MAMA, 2008), à Marseille (MUCEM, 2013), à Paris (Centre culturel algérien 1994, 2018, 2022 et Institut du monde arabe, exposition Baya 2022), à Marseille (Vielle Charité, exposition Baya 2023).
Le contexte colonial a été déterminant dans la quête de modernité des artistes algériens. Le système des Beaux-Arts, instauré en Algérie dans les années 1840 peu après la conquête du pays par la France, favorise de fait l’histoire de l’art européen et s’ouvre peu aux jeunes Algériens tentés par la modernité picturale.
Dialogue ou rupture avec les orientalistes, réflexion autour de la Nahda (Renaissance arabe), intrusion dans les institutions éducatives et muséales, circulations vers Paris pour se confronter à la scène artistique et s’émanciper des schémas coloniaux prégnants en Algérie, sont parmi les voies qui s’offrent aux artistes algériens de l’entre-deux-guerres à l’après-guerre, leur permettant l’affirmation de soi comme artiste moderne qui produisent du sens.
Le mercredi 29 novembre, à 18h30
Au Giacometti Lab : 9 rue Victor Schoelcher, 75014 Paris
& en direct sur Youtube
Conférence en français par Anissa Bouayed
Gratuit