Primitifs modernes ? Définir l’art naïf en France dans les années 1930
Langue : français
Format : 16,5 x 11,5 cm
Prix : 10 €
ISBN : 978 2 84975 698 0
L’Institut Giacometti lance une nouvelle collection d’ouvrages sur l’histoire de l’art moderne, en co-édition avec les Éditions FAGE. Cette publication intitulée École des Modernités, s’inscrit dans le programme de recherches sur l’histoire de l’art moderne (1905 – 1960) et accompagne de jeunes historiennes et historiens de l’art dans leurs premières publications significatives tout en rendant accessible à un large public le résultat de leurs recherches.
La place du Douanier Rousseau (1844-1910) au sein de l’histoire de l’art et l’influence de sa peinture dans l’avènement de l’art moderne ne sont plus à prouver. Mais d’autres artistes, nombreux, sont restés dans l’ombre de l’histoire de l’un art que l’on a dit « naïf » : Séraphine Louis (1864-1942), André Bauchant (1873-1958), Camille Bombois (1883-1970), Emile Boyer (1877-1948), Jean Ève (1900-1968), René Rimbert (1896-1991) ou encore Louis Vivin (1861-1936) furent pourtant des artistes influents durant tout l’entre-deux-guerres. C’est à ces figures moins connues de l’art dit « naïf » que s’attache cet ouvrage, qui aide à comprendre comment la reconnaissance de cette seconde génération de « naïfs » interroge la définition de la modernité.
Marion Alluchon est docteure en histoire de l’art et responsable de la programmation art contemporain, design, architecture et mode à l’Institut suédois à Paris. Elle est l’auteure d’une thèse sur la réception de l’art naïf, « Du Douanier Rousseau à Gaston Chaissac : la reconnaissance de l’art naïf en France et aux États-Unis (1886-1948) » soutenue en 2016 à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur le primitivisme, la modernité et l’art naïf, sa définition, sa réception et ses artistes.