Samina Iqbal
Un pont entre Paris et l’art moderne au Pakistan
Samina Iqbal est artiste, historienne de l'art et universitaire, actuellement professeure associée au Department of Media Studies, Art & Design, à la Lahore School of Economics, au Pakistan.
Elle a obtenu son doctorat en histoire de l'art à l'université Virginia Commonwealth de Richmond (Virginie) en 2016. Ses recherches portent sur l'art moderne et contemporain d'Asie du Sud et sa thèse de doctorat portait sur l'étude de l'art moderne au Pakistan au cours de la première décennie de sa création, par l'intermédiaire d'un petit groupe d'artistes appelé Lahore Art Circle. Elle travaille actuellement à l'extension de ses recherches en entreprenant une étude comparative de ce que l'art moderne a impliqué pour d'autres pays voisins du Pakistan, y compris la région du Moyen-Orient, tout en examinant les relations ouvertes, entre les préoccupations stylistiques internationales, nationales et locales de la région - un dialogue parallèle au canon occidental.
Dans le cadre de la résidence de l’École des modernités à l’Institut Giacometti de juillet à août 2023, Samina Iqbal prolonge ses recherches sur le passage à Paris d’artistes du Pakistan. Centre florissant pour les beaux-arts, Paris attiré de nombreux artistes du monde entier, et notamment des anciennes colonies britanniques, qui venaient à Paris pour étudier et intégrer les dernières tendances artistiques. Ces artistes non européens exposaient leurs œuvres à Paris et retournaient dans leur pays d'origine en emportant avec eux l'expérience enrichissante de la vie et du milieu artistique parisiens. Samina Iqbal interroge la visibilité des artistes pakistanais modernes à Paris entre les années 1950 et 1970, notamment Shakir Ali, Zubeida Agha, Syed Sadequain Naqvi et Zahoor ul Akhlaq. Au travers de ces cas, il s’agit de mettre en évidence le fil conducteur entre les trajectoires artistiques de ces artistes et la réception de leurs œuvres à Paris.
Jesal Thacker
Jesal Thacker a reçu une formation artistique, mais a choisi de poursuivre des études universitaires. Diplômée de la J.J. School of Art de Bombay, elle conduit des recherches sur l’art moderne et contemporain indien. En 2005 elle a créé Bodhana, une organisation à but non lucratif qui vise à mener des recherches et publier des ouvrages sur l’art moderne Indien. L’objectif premier est de travailler sur l’héritage et les archives des artistes d’Inde de la période moderne dont l’étude manque encore.
Marion Grébert
Marion Sergent
Lauren Walden
Nat Paterson
Léopold Chauveau (1870-1940), la diversité monstrueuse
Accueilli en résidence de recherche à l’Institut Giacometti, Nat Paterson est doctorant à l’université de Glasgow. Dans le cadre de sa thèse intitulée "Léopold Chauveau (1870-1940), la diversité monstrueuse, et l’élargissement de l’accès", il analyse la pratique créatrice de Chauveau—artiste visuel et écrivain qui, face à l’aliénation sociale, se créait des "compagnons" monstres— au regard du concept de "neurodiversité".